Cappsup 2015 – Discours introductifs
François BOURGIN
Merci Pauline, et merci Estelle. Je voudrais insister sur le fait que, comme ça a été dit, cette année, nous vivons une période charnière. Pour la formation professionnelle en général, mais notamment, en ce qui nous concerne, pour l’apprentissage. Et il nous a semblé, justement, cette année, que Capp’Sup devait absolument être orienté vers l’entreprise, de telle sorte qu’on essaye au maximum d’apporter des réponses sur « qu’est ce qui va se passer demain, compte tenu des nouvelles dispositions, à la fois financières, et d’organisation générale sur la formation professionnelle ? ».
Voilà pourquoi aujourd’hui, nous sommes particulièrement heureux d’accueillir les entreprises qui n’étaient pas forcément présentes lors des sessions précédentes, car on s’adressait plutôt au monde académique qu’aux entreprises qui ont toujours quelque chose d’autre à faire. Et donc, aujourd’hui, nous sommes particulièrement heureux et nous vous remercions d’être présents, et de façon très concrète, je demanderai à la fin à Monique MACKIW, de faire la conclusion. Dans la mesure où elle est responsable des RH au groupe AG2R La Mondiale, et administratrice de Formasup, elle était toute désignée pour cette mission. Comme l’ont dit Estelle et Pauline, préparer cette conférence était un vrai défi parce qu’au fur et à mesure qu’on avançait dans la préparation, on s’apercevait que de nouvelles dispositions apparaissaient, ou des nouvelles aides du Conseil Régional, etc. Tant pis. C’était l’occasion quand même de marquer ce moment dans l’année, comme nous le faisons depuis déjà six ans. Cette rencontre est importante pour nous, pour élargir notre relation entre l’entreprise et le monde académique.
Etant à Roubaix, dans ce magnifique musée, il faut que je vous demande d’excuser Frédéric MINARD, Maire Adjoint à Roubaix en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui était avec nous il y a cinq minutes, mais qui n’a pas pu rester. Il nous a demandé de passer une très bonne après-midi, ce dont je ne doute pas. Et puis Monsieur GAUDICHON, conservateur du musée, qui devait passer nous voir en début d’après-midi. Je ne manquerai pas de lui donner la parole s’il pouvait passer cinq minutes avec nous tout à l’heure.
Je vais maintenant passer la parole à Madame ANDRICQ, que je remercie d’être toujours présente dans nos manifestations, c’est vrai que le Conseil Régional est très important pour nous.
Agnès ANDRICQ
Merci Monsieur le Président. Je suis ravie et impressionnée, parce que le lieu est splendide, bien évidemment. Après Euratechnologies l’année dernière, le Vélodrome l’année d’avant, vous avez le don, à Formasup, pour trouver des lieux de prestige, et qui garantissent une qualité d’accueil, outre une qualité de contenu, qui est également toujours au rendez-vous.
En quelques mots, je voulais vous dire tout le plaisir que nous avons, nous, Conseil Régional, à être présents lors de ces conférences dont la toute première je crois, avait trouvé son origine au moment d’un des tout premiers Salon des Métiers. Il y a donc une gémellité qui nous intéresse beaucoup dans ces initiatives et ces espaces de réflexion. Je tiens aussi à vous dire que Christophe PILCH, le Vice-Président à l’Apprentissage, est vraiment au regret de ne pas être avec nous cet après-midi. Il est en commission permanente de la Région. Et je précise tout de suite qu’il présentera une délibération d’importance pour les entreprises présentes, puisqu’il s’agit de faire voter aujourd’hui plus de 6,5 millions d’euros pour la nouvelle prime Aide au Recrutement des Apprentis par les employeurs qui n’en n’ont pas ou qui en prennent un supplémentaire. C’est important qu’il soit en commission permanente, même s’il aurait souhaité être avec nous aujourd’hui, pour vous dire que, évidemment, tout change. Le paysage s’est transformé de manière très importante, on l’a vu, que ce soit sur le plan législatif, réglementaire, ou financier. Je ne rentre pas dans le détail. Je crois que ça va être un des grands sujets de la table ronde de cet après-midi. Mais dans ce paysage qui bouge, une chose ne bouge pas, c’est le volontarisme de nos élus en matière de développement de l’apprentissage. C’est une constante. Les signes concrets, c’est le budget consacré à cette politique de formation en Nord-Pas-de-Calais : plus de 100 millions d’euros, pour le vote du budget 2015 en ce qui concerne l’apprentissage. Je crois que c’est quelque chose de tangible et d’important, qui permet de pérenniser une politique forte pour développer quantitativement et qualitativement l’apprentissage dans le Nord-Pas-de-Calais.
Quand j’ai vu l’intitulé de la conférence, je me suis dit « on aurait presque pu transposer, et se poser la question de l’apprentissage aussi au cœur des défis pour la collectivité », puisque nous apprenons un nouveau métier à vos côtés, dans une compétence qui est encore plus confirmée, confortée, notamment sur le volet financement, puisque vous savez bien que la taxe d’apprentissage est la première ressource des CFA et de la politique « Apprentissage », et que la Région se réjouit de la réforme qui a été menée, même si toute réforme induit des changements qu’il faut mesurer, maîtriser, et accompagner. Mais nous nous réjouissons dans la mesure où ça renforce le rôle des régions, qui, jusque là, avaient la responsabilité du financement des CFA, du contrôle de ces financements, mais aussi de l’offre de formation et de son évolution. Et c’est intéressant pour une collectivité comme la nôtre de voir comment agir sur différents leviers, dont celui d’une partie de la taxe d’apprentissage, pour garantir des conditions optimales de formation des apprentis et d’accueil au sein des entreprises.
Voilà en quelques mots ce que je voulais redire, sans doute bien moins bien que nos élus, mais qui me paraissait important pour vous livrer la position de l’exécutif régional aujourd’hui.
François BOURGIN
Merci Madame ANDRICQ.
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